Funérailles
Au moment du décès d’une personne qui vous est chère, nous vous accompagnerons de tout cœur pour partager cet événement, bien préparer et célébrer les funérailles dans deux églises de la Paroisse Saint-Martin et associer nos communautés chrétiennes à votre prière d’espérance.
Toute la tradition chrétienne nous invite à considérer la mort comme un événement à vivre en Église. La liturgie des funérailles convoque les proches et les membres de la communauté chrétienne afin de recommander à Dieu la personne défunte. Elle fortifie leur foi au mystère pascal et à la résurrection des morts.»
Nos frères et soeurs défunts
dont on a célébré les funérailles dans nos églises.
En accord avec nos convictions la célébration des funérailles à l’église paroissiale se fait:
dans le cadre d’une Eucharistie (la messe)- ou d’une Liturgie de la Parole (sans la messe)-
-
en présence du corps (cercueuil) ou en présence des cendres (urne)
– du lundi au samedi
Avant la célébration il y a la possibilité de faire accueil à l’église tout en respectant son caractère de lieu de recueillement et de prière.
Le chant et la musique (un organiste et un chanteur) sont inclus dans le prix.
- Nous célébrons des funérailles:
- pour rendre un dernier hommage à la personne décédée
- pour dire ce que l’être cher a été pour nous
- pour exprimer notre douleur et pour être consolé
- pour commencer à vivre notre deuil
- pour renouveler nos liens d’amour et d’amitié avec ceux qui restent
- pour dire adieu à cette personne qui nous a quittés.
- Des funérailles à l’église:
- pour respecter ses convictions
- pour rappeler son lieu d’enracinement personnel, familial et communautaire
- pour le confier à la miséricorde de Dieu
- pour raviver l’espérance de ceux qui restent en rappelant que notre Dieu est le Dieu de la vie (Luc, 20,38)
- pour accueillir la consolation du Père qui sait notre peine
- pour prendre le temps de prier
« La liturgie des funérailles rappelle et célèbre la dignité de chaque être, sa fragilité et la résurrection promise par le Seigneur Jésus. »
LA MORT UNE ESPÉRANCE À PARTAGER EN ÉGLISE
TOUTE LA PERSONNE, CORPS ET ESPRIT, EST SAUVÉE PAR LE CHRIST
Si, à la mort, l’Église entoure le corps de ses défunts de beaucoup de respect, c’est qu’elle en reconnaît le caractère sacré. Elle sait que l’homme est créé corps et esprit, à l’image de Dieu. C’est l’esprit qui donne au corps sa dignité et pourtant, c’est le corps qui traduit l’esprit et qui en témoigne. Le corps, en effet, révèle le mystère de la personne.
La dignité du corps humain tient aussi, pour l’Église, à sa foi en l’Incarnation : le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous humainement, corporellement. Par le baptême, la personne, corps et esprit, est sauvée par le Christ ; elle devient un membre vivant du Christ et un temple de l’Esprit Saint. Par la confirmation, le corps est lui aussi engagé : la personne est invitée à témoigner de sa foi. Enfin, par la nourriture spirituelle de l’Eucharistie, la personne se laisse saisir par le Christ. C’est tout l’être, corps et esprit, qui devient plus spirituel et qui espère la résurrection selon la promesse de Jésus à ses disciples : «Celui qui mange ma chair et boit mon sang possède la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour» (Jean 6,54).
CÉLÉBRER L’EUCHARISTIE : UNE PROMESSE DE RÉSURRECTION
C’est à l’église paroissiale que sont célébrés le baptême et les autres sacrements, aux moments importants d’une vie de foi. Aussi, lorsque le Seigneur rappelle à Lui ses enfants, il est bien naturel que l’Église veuille rassembler dans ce temple, pour l’Eucharistie, ceux et celles qui restent et qui partagent leur foi et leur espérance.
L’Eucharistie, en effet, rend présent le mystère de Pâques, la mort et la résurrection de Jésus. C’est par ce mystère que la personne entre elle-même dans la Vie et qu’elle espère, même dans sa propre mort, vivre éternellement en s’attachant définitivement au Corps du Christ ressuscité.
Cette certitude de l’Église en la résurrection lui vient du Christ lui-même et de sa tradition la plus vivante. Elle ne peut donc en rien coïncider avec les croyances en la réincarnation. La foi chrétienne en Jésus Christ et en un Dieu Père créateur ne peut accepter ces croyances.
LA SÉPULTURE CHRÉTIENNE : UN GRAND MOMENT D’ESPÉRANCE
Quant à la façon de traiter le corps après la mort, l’Église recommande que soit conservée la coutume d’ensevelir le corps du défunt, en souvenir de Jésus qui a été mis au tombeau. Il y a peut-être aussi, dans cette marque de respect pour le corps, un rite de passage qui permet à ceux et celles qui restent de mieux assimiler l’événement et de conserver un signe plus sensible de la présence du disparu et de l’attente de la résurrection. Il est également permis d’incinérer le corps, dans la mesure où on ne choisit pas cette façon de faire pour nier la foi de l’Église dans la résurrection des corps.
La sépulture chrétienne, avec ses rites et ses prières célébrés à l’église paroissiale, est un grand moment d’espérance pour les membres de la famille et pour la communauté réunie autour d’un frère ou d’une sœur qui vient de les quitter pour la Maison du Père. Tout ce qui permet de pénétrer plus à fond ce mystère, tout ce qui aide à vivre cet événement de la mort dans la paix, la simplicité et la beauté, participe à l’action de grâce de l’Église.
AU MOMENT D’UN DÉCÈS
Q – Avant de signer un contrat de pré-arrangements de funérailles avec une entreprise de services funéraires, une coopérative funéraire ou un cimetière, que faut-il prévoir?
R – Avant de signer des pré-arrangements, un catholique doit s’assurer de s’engager dans une vie conforme aux directives de l’Église sur les funérailles, l’ensevelissement des corps et l’incinération. Il faut demander que les restes soient amenés une dernière fois à l’église paroissiale, quel que soit le moyen choisi pour la disposition de son corps.
Q – Qu’est-ce que l’on doit faire au moment d’un décès ?
R – On doit prendre contact avec les responsables de la paroisse du défunt le plus tôt possible afin de fixer l’heure des funérailles et ce, avant de s’entendre définitivement sur les arrangements funéraires.
Q – Est-il souhaitable que la famille et les amis se réunissent autour du corps avant les funérailles à l’église ?
R – Oui, il est bon, lorsque cela est possible, que ces personnes se réunissent dans un climat de prières autour du défunt, que ce soit à la maison, au salon funéraire ou à l’église. Il y a là plus qu’une démarche sociale : c’est un geste chrétien qui:
– permet à la communauté chrétienne de partager la douleur des personnes en deuil;
– aide à accepter cette réalité inévitable qu’est la mort;
– donne l’occasion aux parents et amis du défunt d’exprimer ce qu’ils ressentent au plus profond d’eux-mêmes et de partager l’espérance chrétienne en priant pour le défunt et pour les personnes affligées par le deuil.
Q – Est-ce que l’Église accepte l’incinération des corps ?
R – Oui, l’Église accepte l’incinération des corps à condition que l’on n’ait pas choisi cette façon de faire pour nier la foi de l’Église en la Résurrection des corps.
Toutefois, les fidèles sont encouragés à choisir l’inhumation de leur corps. En effet, même si l’Église accepte l’incinération, elle accorde toujours sa préférence à l’inhumation des corps en se rappelant que le corps de Jésus a lui aussi été mis au tombeau. Les funérailles à l’église en présence du corps et suivies de l’inhumation demeurent le mode privilégié de vivre chrétiennement le départ d’un être cher.
Q – Est-ce que le corps ou les cendres doivent passer par l’église paroissiale pour la liturgie des funérailles ?
R – Oui, car l’Église veut rendre hommage au corps ou aux cendres de la personne décédée qu’elle considère comme sacrés, parce que cette personne:
– a été baptisée et sauvée, corps et esprit, par le Christ ;
– est devenue temple de l’Esprit Saint ;
– a été confirmée et a participé à l’Eucharistie ;
– a été membre de la communauté chrétienne et a posé, avec son corps et durant toute sa vie, des actes de foi, d’espérance et d’amour.
Q – L’Eucharistie ou une cérémonie para-liturgique en remplacement des funérailles à l’église paroissiale peuvent-elles être célébrées au salon funéraire ?
R – Non, c’est à l’église paroissiale que le chrétien a reçu le baptême et les autres sacrements aux moments importants de sa vie de foi (confirmation, mariage, pardon, eucharistie). Il convient donc que la communauté chrétienne se réunisse dans ce temple pour partager, une dernière fois autour de la personne décédée, sa foi et son espérance.
Dans les pré-arrangements, le désir de passer par l’église paroissiale avant l’inhumation soit respecté. Au salon on peut faire des liturgies de la Parole, mais elle ne remplacent pas les funérailles à l’église.
Q – Est-ce que la dépouille mortelle ou les cendres peuvent être déposées dans n’importe quel terrain ou gardées à la maison ?
R – Non, l’Église demande que la dépouille mortelle ou les cendres soient inhumées dans un cimetière, de préférence catholique, ou conservées dans un endroit qui en tient lieu, tel un mausolée ou un columbarium. Il convient d’accompagner le corps ou les cendres jusqu’au cimetière et de prier à cet endroit pour la personne défunte.